Job Coaching à l’ESAT Lucie Nouet


Une action de job coaching est actuellement développée par l’ESAT Lucie Nouet de Vélizy. Financée par l’ARS, inscrite dans l’évolution souhaitée des ESAT, cette expérimentation vise à favoriser l’évolution en autonomie de travailleurs au sein d’entreprises partenaires de l’établissement.

Le job coaching correspond à l’accompagnement d’une personne lors d’une phase de transition professionnelle. Ce coaching dispensé à l’ESAT par la société PerformHance, recouvre plusieurs dimensions :

  • l’identification des compétences
  • l’évaluation de la motivation
  • le repérage de la nature des difficultés rencontrées

Au moyen de jeux de rôles et de mises en situation, les participants mettent à jour leurs représentations du monde de l’entreprise, les confrontent et s’ajustent au regard des apports du job coach.

Le Job coaching en chiffres

  • 12 travailleurs volontaires pour participer à ce projet
  • 8 heures de formation collective mêlant apports théoriques et mises en situation
  • 24 heures de suivi individualisé aboutissant à l’obtention d’une Reconnaissance de Savoir-Faire Professionnel. Le support professionnel ciblé est celui de l’hygiène et propreté afin de correspondre aux besoins du bassin d’emploi vélizien
  • 8 heures de formation collective pour les professionnels de l’établissement dans le but de soutenir les travailleurs engagés dans la démarche

Dès 2024, l’ESAT proposera des actions de sensibilisation en direction des entreprises partenaires sous forme de modules animés par le personnel de l’établissement  afin d’envisager tous les aspects  de l’accueil d’un travailleur.

Le Job coaching en mots

Jérémie : « on a fait des jeux de rôle pour apprendre comment communiquer en entreprise, comment placer sa voix. Je trouve que c’est intéressant de travailler son attitude, sa posture dans une entreprise »
Noah : « on a appris la confidentialité par rapport au nettoyage dans des bureaux. On a aussi vu que les gens pouvaient avoir deux visages : nous sourire et se plaindre de notre travail après »
Gémiphère : « on a aussi appris à ne pas raconter sa vie aux clients »
Akim : « on a fait une situation avec une personne qui travaille et une autre qui le regarde pour imaginer la réaction du chef d’entreprise »
Benjamin : « c’est très intéressant et ce sera un plus pour mes interventions en entreprise »